#THREE – DANSE CONTEMPORAINE
Cie Chiroptera
Samedi 16 mars à 20h30 à L’Horizon
PT: 15€ / TR: 10€

Présentation de 3 solos, 3 façons différentes d’exprimer qui nous sommes, ce que nous sommes, les différences qui résident en chacun de nous.
3 solos pour souligner ces différentes singularités, la manière dont le monde nous influence et ce que nous voyons, 3 solos qui bougent, parlent, cachent, tournent, ouvrent…
SOLO ONE / John Bateman
« Prendre le premier mouvement qui compose l’ADN de ma danse. Plié et, à partir de cela, le transformer en une série de mouvements qui sera le point de départ de l’ADN de ma danse. Une recherche à travers le corps pour identifier les mouvements qui me font danser, bouger comme je le fais. La musique qui est déjà là, présente à l’intérieur, attendant que débute un voyage dans le futur Un mouvement en continu qui ne s’arrête jamais, des gestes liés à d’autres gestes, euxmêmes reliés à des cercles concentriques de plus en plus petits, poursuivant le mouvement dans un voyage infini et silencieux ».
INFIDU INDIVINI / Noémie de Almeida
Formée au Jeune Ballet Atlantique puis au Ballet Junior de Genève, elle se lance en tant que danseuse-interprète free-lance et chorégraphe de ses propres projets. Ce premier solo met en lumière sa prise de conscience sur la condition de l’individu à l’échelle de l’univers mais aussi à sa propre échelle. Dépersonnaliser l’être, compléter la matrice, faire partie du tout. « Infidu Indivini » c’est la quête d’un sens, d’une explication, une exploration de l’espace inconnu et un questionnement sur le connu.
LA VIOLENCE DES RICHES / Clémentine Bart
Le paysage du monde de la rue n’est pas toujours limité à ce que l’on peut voir, à ce que l’on veut croire. La Violence des Riches est né de rencontres avec ces personnes qui vivent sur nos trottoirs, dans leurs camions, à l’hôtel, dans des tentes, des centres d’hébergements, des parkings, sous des ponts et bien d’autres lieux invisibles. C’est avec comme outil ce corps qu’on peut encore maitriser, mais surtout grâce à ces témoignages et ces images, qu’on s’autorise ici à parler d’eux. Cette inspiration est sans limites. Chaque rencontre est unique, subtile, touchante. Mais c’est à travers des films, des écrits, des enregistrements, des performances, que ceux qui peuvent raconter ces histoires, ceux qui peuvent encore « montrer » ce qui n’est pas à voir, agissent à leur niveau pour toucher un public un peu plus large. Un seul corps pour montrer ne serait-ce qu’une vérité sur autant de façons de vivre, d’émotions et de regards portés par et sur ces humains que personne ne peut voir.